Fragment de voyage (pour une première approche)
Riga, Le 28 Octobre 2008
Impression d’une parenthèse
Une parenthèse comme un sourire
qu’on ne ferme pas.
La bière me réchauffe. Des fleurs et des visages
de l’ambre
chaque coin de rue
une rue pour abriter les rides
les vieux chats qu’on dit enragés
le pelage en bataille
la vieillesse assise en tailleur
un soleil mourant
qui ne révèle rien
ma bière couleur de miel
mes mains mes gants
parcourant la ville pleine de poussière.
D’où vient l’est ? le froid que renferment les pavés le gris que les rues déversent sur les gens. Riga, et le reste.
Je ne parle que de pluie, et de gris, et de froid, mais je crois qu’en quelques jours il m’est impossible de comprendre plus de choses. Je ramasse déjà celles qui parviennent jusqu’à mes yeux. Est-ce-que je suis devenue aveugle, ici ?
Je regarde les endroits parcourus, comme si j’avais été déracinée.
VOL
ou vol plané.
Les arbres prennent toute la place.